vendredi 18 janvier 2008

un récit bien frais

avant tout, pour crudité féroce : qui est mon voisin de blog, je le connais ?

Quelques infos sur moi. Rien d'intéressant, mais tant qu'à faire un blog, aussi bien écrire dessus. Voilà : mon horaire est tannant un peu. Je vais avoir au-dessus de 30 heures de cours par semaine pour 2 mois. Ensuite, j'aurai peut-être 10 heures par semaines pour les 2 autres mois. C'est quand même bien pensé. Je vous évite les détails, mais le choix de cours dans la langue de Shakespeare m'a finalement causé quelques désagréments. (vous comprendrez qu'à partir de maintenant, je vais écrire moins et étudier plus : je n'ai pas tout à fait le bagage pour 2 de mes 4 cours...ah pis les cours sont en anglais aussi. Ça nuit pas tant, mais ça ne me fait pas gagner de temps non plus disons...)

Aussi, j'ai eu une requête de quelqu'un qui voulait suivre mes progrès culinaires. Vendredi soir, content de rentrer au poste après une longue journée, je me suis permis de jouer avec le feu. J'ai préparé du riz, mais j'en ai fait pour une armée : je me sauve des repas. Dans mon cas, gérer 3 chaudrons à la fois aurait pu mal tourner (je suis en contrôle finalement, mais avant ce soir, je n'en savais rien). Le riz (pas du riz minute, du vrai riz !), les légumes (courge, céleri, oignon, chou-fleur, brocoli, carotte) et la délicieuse petite sauce au poivre. Évidemment, j'ai tout cuisiné à l'oeil : y'a pas un maudit étudiant étranger qui peut lire sur les boîtes de sauce écrites à la suédoise. Ceci étant dit, j'ai spotté le mot LAIT (genre mjöll) sur le sac de sauce : OK, me dis-je, c'est pas avec de l'eau qu'on fait ça ! Bref, j'aurai pu faire tout ça et me ramasser avec 5 repas de cochonnerie à passer dans les prochains jours. J'ai écarté du revers de la main cette option si peu alléchante. Mon riz est le meilleur que j'ai mangé depuis au moins le dernier riz que j'ai mangé chez nous !

On m'a aussi demandé de parler de Vikings dans mes récits. Je voudrais dédier ce petit conte de mon inspiration à une personne qui a toujours adoré conter des histoires (au point d'en faire un livre imposant !) et qui m'a toujours donné le sourire dans les pires instants. Une des personnes que j'irai voir à mon retour en espérant la surprendre avec d'autres récits loufoques. Je suppose qu'elle se reconnaîtra. Mes informations concernant la mythologie nordique ou les Vikings ne seront pas toujours justes. Fiez-vous toujours à wikipedia avant de vous fier à moi ! ( quoique que vous reconnaîtrez peut-être un peu de copier-coller... )


Conte du Viking

Tout ceci s'est passé il y peu de temps. C'est au 20ème siècle, mais je ne saurais dire s'il s'agit d'une épopée des années 40, 50 ou 60. Ce que je peux dire, c'est que tout ce qu'ai entendu sur le héros de cette histoire suffit pour me dresser les poils. En ce temps-là, il y avait un descendant d'une longue lignée de Vikings qui traversait une période difficile. Un Français m'a dit qu'il était l'arrière...arrière petit-fils d'Eric le Rouge, le premier Viking à prendre pied au Groenland, en 982. Je ne sais si je dois le croire : un jeune Suédois m'a glissé a l'oreille qu'il s'agit en fait d'un descendant de Saint Olaf (patron de la Norvège mais avant de christianiser son pays, ce roi a sévi comme pirate et/ou mercenaire dans un grand nombre de contrées d’environ 1007 à 1016). Il s'agissait d'un vrai guerrier. Massif, il portait une barbe presque blanche tellement elle était blonde. Nul besoin de s'occuper de sa barbe : elle se tressait elle-même. Le regard perçant, il foudroyait les gens d'un simple clin d'oeil. Il portait, encore à cette époque, un beau casque.

(Note:Les Vikings ne portaient pas de casques à cornes. Ils portaient des casques essentiellement lors des demandes en mariage pour montrer leur richesse, et lors des grandes cérémonies. Ce mythe a été créé en Suède vers la fin du XIXe siècle, puis popularisé par des bandes dessinées comme Astérix ou Hägar Dünor et de nombreuses autres fictions. En revanche leur casque a un nasal (tige de fer devant le nez, comme l’atteste la tapisserie de Bayeux) qui lui donne un air de casque grec.)

Donc notre héros, (appelons-le Thorgal), traversait une période difficile. Tout d'abord, certains troubles émotifs lui faisaient croire que la fin du monde était proche. Ainsi, il ne pouvait s'empêcher de frémir. Chacun de ses cauchemars lui montrait des images atroces. Il devait se préparer pour le Ragnarök (il est un peu ébranlé émotivement me direz-vous) [Dans la mythologie nordique, le Ragnarök (littéralement Consommation du Destin des Puissances) est la bataille de la fin du monde, le destin auquel ne peuvent échapper les dieux, la destruction d'Ásgard et le renouveau du monde.] Sérieusement, tappez Ragnarök sur Wikipedia : la mythologie nordique a l'air un peu sanglante. Revenons à nos moutons. Non seulement, Thorgal est fou, descendant de héros viking, c'est aussi un homme tourmenté, renfermé qui a un coeur tendre enfouit sous quelques épaisseurs de fourrure. Plus que tout, il dégage des odeurs ! Eh oui ! L'alimentation suédoise ne lui fait pas. Chaque renne qu'il mange lui mijote dans l'estomac pendant de longs moments. Il pu bazwell ! Il ne peut accepter de faire souffrir les honnêtes compatriotes de son village par son corps si odorant. Il refoule énormément son problème. Il devrait consulter au plus vite. C'EST GRAVE ! Et ça rend son existence insupportable. Il songe au suicide (c'est un conte moderne vous aurez compris). Mais il en discute avec son père avant qu'il ne soit trop tard. Néanmoins, son père a beaucoup d'influence au moment. (... je saute quelques détails moins croustillants...) Et c'est ainsi que les toilettes publiques ont été abolies !

En effet, depuis mon arrivée, je n'ai jamais eu le privilège d'entendre résonner l'urine suédoise au fond d'une cuvette bien astiquée. Les toilettes individuelles abondent. À chaque coin de corridor, on peut se soulager du lourd fardeau que l'on gardait prisonnier depuis si longtemps. On ne peut tout simplement pas ne pas avoir notre intimité.

(En plus, il y a même de nombreux lits à l'université. Besoin d'une sieste : tu t'embarres dans une petite pièce. Évidemment, ça ne marcherait pas partout. Ici, les gens ont le coeur pur. Au Québec, les lits casseraient trop vite...)

Bonne nuit
Rêvez bien

2 commentaires:

Anonyme a dit…

byebye...

des lits dans l'école, WOW! Attends-moi je déménage tout de suite!

Ne t'en fais pas pour l'anglais, la vitesse va augmenter avec le temps, ça va rentrer au poste! tu peux me croire, je parle par expérience ;)

hello!

Anonyme a dit…

pourquoi pas:)