dimanche 27 janvier 2008

en vrac

juste pour ne pas que vous pensiez que je suis mort, j'envoie un peu de nouvelles. En fait, j'ai l'impression de vivre une vie bien simple ici. Peu d'événements vraiment hors du commun, alors je ne voudrais pas écrire trop de détails sans importance ou sans véritable contenu comique ou dramatique ou tragi-comique... Le véritable blog viendra en temps et lieu j'espère. Pour le moment, des "flashs" en rafale.

Je tiens à souligner une petite chose qui m'agace. J'ai quitté le Québec et certains désagréments de l'université que j'avais confié à certains. Évidemment, une autre vie, un autre continent, mais toujours les mêmes maudits fatiguants ! Quoi de pire que de se retrouver dans un local pour travailler tranquillement et d'avoir un gars qui se parle tout seul dans une langue parfaitement inconnue. Ça me fait perdre un peu de mon énergie computationelle en matière de résolution de problèmes. Ici, c'est un charmant Suédois, bien blond, qui radote en Suédois (ou un Allemand, je peux toujours me tromper)

J'ai failli vous envoyer des informations irrespectueuses et combien fausses, mais ma patience et ma sagesse ont porté fruit ! Au tout début du cours de systèmes d'exploitation, j'ai repéré un petit Taïwanais. En prime, ses lunettes étaient quand même assez épaisses. J'ai tout de suite su qu'il ferait un partenaire de laboratoire exemplaire. Pourtant, nos premiers contacts en situation de programmation se sont avérés désastreux. J'avais bien l'impression que c'était un cruchon. Enfin, nous nous sommes laissés un peu de temps pour lire la théorie et assimiler le tout : samedi après-midi, on a partagé environ 40 minutes de notre fin de semaine avant de conclure que nous étions des champions ! Malgré tout, je remarque qu'il est beaucoup moins excitant que mon gars de Munich (qui est tout compte fait un gars trèèèès calme, mais il a les cheveux longs, ça lui donne un air chaleureux)

On m'avait prévenu que la nourriture était un aspect des plus difficile quand on se retrouvait comme ça, hors du petit nid douillet. J'attendais de voir avant de me prononcer sur ça... Je me trouve très à l'aise avec la bouffe, en tout cas plus que ce que j'avais prévu. La cuisine est une pièce qui me détend, où je peux laisser libre cours à mon imagination et constater à quel point les jeunes Européens dans le début de la vingtaine sont généralement des porcs. Je n'ai pas le temps de les torcher, alors je m'adapte au style malpropre qui ne m'affecte pas vraiment au niveau du moral. Nos Lituaniennes sont vraiment malsaines... 2 petites princesses. Mais je m'écarte de mon propos. Je suis maintenant un grand chef cuisinier cela va de soi. Mais à force d'écrire sur le blog, je vais devenir un grand écrivain aussi. À mon retour, j'ai donc pensé me lancer dans la conception d'un livre de cuisine à l'intention des étudiants à petits budgets et en manque d'inspiration. Ça devrait s'intituler : «Botte-toi le cul grosse vache». Je rêve d'un livre au style un peu rétro, mais à la fois poétique et provocant.

Tout à l'heure, en mangeant ma pizza (je l'ai construite sur une base de tortilla bien entendu), j'ai eu un élan de nostalgie : j'ai pensé à une bonne pizza poulet BBQ. Et j'ai senti un petit frisson en pensant à cette chère sauce barbecue...

Attention : fait divers
J'ai mangé du brie et un petit camembert (français juste à point). Pour ceux qui me connaissent plus intimement, c'est une signe que ma formation fromagère est sur la bonne voie ! C'était bien bon je pense (et le camembert... hum... sentait fort).

Sur la photo qui suit, on peut voir un sac de thé à la menthe poivrée. En arrière plan, on discerne une toilette, mais pas n'importe quelle toilette : le genre de toilette où est attaché un petit rack à sens-bon.



Récemment, en naviguant sur digg.com (un site qui donne des liens vers un peu n'importe quoi), je été emmené vers un site qui donnait des utilisations originales à des choses banales (je pense qu'il y en avait 20 juste pour le coke...) Bref, ils m'ont proposé d'utiliser du thé pour donner une odeur charmante à ma toilette. Je n'ai pas pu résister...


Depuis peu, je suis propriétaire d'un livre fascinant. Je l'ai apporté en Suède en pensant enrichir mon être dans les moments de solitude ou les moments de tristesse, quand on ne voit que le désespoir partout où se porte notre regard. C'est le genre de livre qu'on hésite à ouvrir, se disant :«est-ce que je veux prendre la chance de plonger dans ça ?». Le genre de livre qui exerce beaucoup de magnétisme, qui dégage quelque chose de fort, mais de mystérieux. En fait, je n'ai pas encore trouver le courage (ou le temps) de vraiment me laisser emporter dans le tourbillon, le puissant maelström qui pourrait me faire perdre toute notion du monde réel et m'entraîner dans une quête spirituelle sans fin. Vous aurez compris de quel livre il s'agit. (j'aurai aimé introduire la Bible de cette façon, mais ce sera pour une autre fois...)





J'ai enfin rencontré Charles : un autre Québécois pur directement venu de l'université Laval. Je n'ai que de bons mots à dire de lui - il lit ce petit blogue une fois de temps en temps - et je partage mon cours de crypto avec lui. On se parle en messages codés évidemment : c'est bien plus drôle. Le seul problème, c'est qu'on a beaucoup de mal à se comprendre comme ça !
Un peu sérieux OK. Je suis allé souper chez lui et sa copine Amalia hier soir. Les voici:



Sur la photo, on remarque un premier Mac (celui de Charles) et un deuxième (le blanc derrière, celui d'Amalia). Évidemment, c'est un détail, mais pour certains (RVG) adeptes de Mac, c'est suffisant pour avoir le goût d'apprendre à connaître quelqu'un! Je me suis donc présenté dans leur appartement en retard après avoir fouillé un rayon d'un kilomètre pour trouver leur rue. Arrivé là-bas, je me laisse bercer par un petit air de DJ Champion. À travers le style suédois, je me retrouve quand même à écouter un Québécois ! Et ça risque d'être Charles qui entreprendra de me faire découvrir la musique suédoise (autre qu'ABBA). Bref, j'ai été traité merveilleusement (j'aurai de la difficulté à faire aussi bien côté bouffe...) et ma chambre est maintenant pleinement fonctionnelle : j'ai reçu des serviettes supplémentaires et petites chandelles ! Vous vous en doutez, il y a un MAIS avec tout ça. Juste avant de quitter, ils ont essayé de me tuer (en fait, c'était surtout Charles qui insistait, mais Amalia a donner le coup de grâce). Explications : avant de partir, Charles m'a proposé un petit jujube à l'anis dont les Suédois raffolent. Après un refus de ma part, il m'a convaincu en me disant que je devais y goûter au moins une fois. Je fonce et j'enfonce près du dixième du jujube dans ma bouche. Un sympathique goût d'anis me rempli la bouche. Je suis au paradis. Non, en fait, le goût était assez léger, supportable. Mais, alors que je m'apprêtais à cracher le tout, Amalia me conseille : «laisse-le fondre dans ta bouche». D'accord, je le garde encore un peu. MALHEUR !!! Probablement que Charles va se souvenir des traits de mon visage à ce moment : priceless j'imagine. Bon, j'ai peut-être donné trop de détails pour 1 minute dans ma soirée. Retenez que les Québécois sont du bon monde et que les Suédois aussi. Ici, les gens ont leur bulle que tout le monde respecte et c'est vraiment bien d'avoir l'occasion de découvrir comment c'est "de l'intérieur". Merci encore à Charles et Amalia !

Voilà, c'est un beau message ça !
Au revoir !

1 commentaire:

Johnny Boy a dit…

Hé hé Alex!!
Content de savoir que tu survis... même dans la cuisine!!
Comme j'ai un cours passionnant (sarcasme à déceler ici) sur les TIC et les pages wiki, je décide donc de faire un peu d'enrichissement.
Je te comprends quand tu parles que c'est pas plaisant de se retrouver dans une pièce avec quelqu'un qui parle sans qu'on comprenne ce qu'il dit. J'ai fait connaissance avec un certain prof dont les initiales sont JJG... À part de ressembler à grand-papa Bi dans Passe-Partout, il a pas grand-chose agréable...
Ciao! Jean