mardi 19 février 2008

congé de blog ?

Encore une fois, pas de péripéties rocambolesques autour de moi. Mais ça ne veut pas dire que je ne vis rien de spécial : je suis le spectateur de mon évolution et j'y travaille ! Est-ce que ça vaut la peine d'être raconté ? Peut-être pas... Je me risque quand même, pour ceux qui sauront s'en amuser...


Je pense que je peux me contenter de peindre ma soirée du lundi 19 février. Finalement, après une longue attente, je me suis procuré des allumettes ! J'étais sur le point de réaliser un grand pas, d'ouvrir la porte vers un univers mystérieux. Mettre le feu à des chandelles, c'est beau, c'est doux et ça dégage une légère odeur qui ne m'est du tout désagréable. Mais là où ça se gâte, c'est que tout ça mène à une seule avenue : l'encens ! J'avais un prof de Cégep qui faisait brûler ça une fois de temps en temps dans son bureau (et donc ça sentait dans un rayon de plusieurs mètres autour ). Sans donner trop de précisions sur son identité, c'est le prof de drum au cégep et à l'université. À toutes les fois que je pense à lui, je suis heureux, c'est souvent bien simple le bonheur... Revenons donc à nos moutons. Je vous laisse vous imaginer la scène qui suit : Je suis serein, calme dans mon petit chez moi. La lueur des chandelles suffit à éclairer juste ce qu'il faut. De mon ordinateur, on peut entendre des petits airs de jazz, des solos de guitare plus savoureux les uns que les autres. Certains plus suaves, d'autres plus adaptés au contexte d'un ascenseur, mais chacun a sa petite magie. À ma table, un thé aux fruits patiente tout en dégageant son arôme sucré aux quatre cois de mon logis. Dans cette ambiance féérique, je suis tout simplement là. Je fais parti de tout ça. Je me tiens debout, près de mon lit. Je m'applique à faire tourner des baguettes dans mes mains. Soudain, je souris. Sans trop comprendre comment ça m'a traversé l'esprit, je me remémore un souvenir délectable de mon secondaire :

Pour ceux qui l'ont vécu, j'espère que le souvenir est encore bien vif dans votre chair. Mon souvenir s'est déroulé à l'occasion de présentations de poèmes dans une semaine haute en couleurs à Rochebelle. Au terme de celle-ci, un de nos compagnons, appelons L pour être juste assez précis, s'est fait demander par Jocelyn, à sa grande surprise, de réciter son poème une autre fois. Cette fois-ci, il s'agissait d'une rencontre de clôture pour les évènements de la semaine. Conséquemment, il y avait un bon nombre de personnes dans la salle. Son poème avait fait fureur lors de son récit initial. Il s'agissait d'un poème de Boris Vian : «UNE BONNE PAIRE DE CLAQUES DANS LA GUEULE». (allez le lire si vous n'êtes pas familier avec le style de M. Vian) J'ai dit qu'il avait été surpris de se faire demander de réciter le tout à nouveau. Eh bien, c'est parce que le grand gaillard qui se tenait fièrement devant nous, sur scène, était profoooondément affecté par la marijuana (c'est ce qu'on m'a dit. moi je n'ai pas beaucoup le flair pour tout ça). Il n'avait pas prévu qu'il se retrouverait dans cette situation. Ce fameux L a gardé son sang froid d'une manière admirable et nous a une fois de plus récité le tout avec une finesse digne des grands de ce monde.

Alors, comment ai-je pu penser à tout ça alors que je faisais tournoyer des baguettes dans mon sanctuaire douillet ?

Voilà, la soirée du 18 février marque une étape de mon évolution personnelle. Celle où je me lance à la découverte sans hésiter. Celle où les petites routines ne sont pas toujours bienvenues. J'ai cuisiné mon premier gâteau à vie ici. Bien simple, il m'a permis de prendre conscience que les fours suédois indiquent la température en degré Celcius uniquement. Je trouvais ça louche aussi de ne pas pouvoir chauffer à plus de 300°... Le résultat est tout à fait intéressant. N'en doutez pas. Pour faire suite à mes découvertes fromagères, j'ai acheté 1/2 kilo de Kolibrie, un petit brie français tout gentil. Je me mets au thé avec plus de sérieux. Je suis maintenant sans passeport. Actuellement, il se trouve en Finlande, d'où les procédures de visa pour la Russie sont entreprises. J'ai également acheté mes billets d'avion d'aller et de retour pour mes vacances du mois de mars. Stockholm-Budapest le 15 mars. Bâle-Stockholm le 1 avril. (Bâle c'est en Suisse en passant) Je vais aller faire un tour chez Daniel (voir lien pour son blog si vous êtes intéressés : il fait son doctorat à Lausanne. C'est fou !) et Élisabeth (soeur de Claudine). Les dés sont jetés ! Il va me rester à trouver un moyen de partir de Budapest pour me rendre jusqu'à Lausanne, mais vous vous en doutez, j'ai un plan qui mijote ! (Bratislava, Vienne, Prague, Munich...)

Je vous propose ici une petite section insolite : ça vaut la peine vous allez voir !
J'ai appris récemment, à ma grande stupéfaction, que la Suède est victime d'une technique assez incroyable qui permet aux voleurs de dévaliser les usagers des autocars d'ici.

http://www.actualite.lycos.fr/infos
/les-vols-par-sacs-a-nains-se-multiplient-10816

Je mets le lien pour ceux qui sont plus difficiles à convaincre de la véracité de ce que j'écris. J'ai moi-même eu besoin de quelques minutes avant d'y croire...

Le concept est d'une grande simplicité et je me demande même pourquoi je n'y avais pas pensé plus tôt. Tout est dans le sac à nain ! On installe un nain dans un sac de voyage que l'on installe "confortablement" avec les autres bagages lors d'un trajet d'autobus. Pendant le périple, le petit homme équipé d'une lampe frontale s'affaire à récupérer les objets de valeur enfouis à travers les autres bagages. Une vraie chasse au trésor. Ensuite, il n'a qu'à reprendre place dans son sac à nain et le tour est joué. wow...


2 petites suggestions musicales maintenant. Allez sur YouTube si le coeur vous en dit (je sonne comme un prof de chimie du secondaire moi...)


Fatal Bazooka. Essayez «Fou ta cagoule». C'est du hip-hop français que j'ai "découvert" dans un corridor party où les Français dominaient le monde. Il ne faut pas les prendre au sérieux.

Army of Lovers. Alors ça c'est plus sérieux. En fin de semaine, c'était la fête à Amalia. J'ai donc pris part à une fête regroupant pleeeeins de Suédois ! Tout s'est déroulé à merveille, mais j'ai découvert là-bas leur "Star Académie". Le concept n'est pas tout à fait le même, mais reste qu'on peut toujours payer 4 couronnes pour voter pour le groupe qu'on veut voir gagner. C'est tout simplement la qualification suédoise pour le concours Eurovision (pour ceux qui connaissent...). Dans le groupe qui a remporté l'épreuve de Linköping se trouvaient plusieurs personnages à l'allure passablement douteuse, mais un des membres du groupe (Alexander Bard) nous a permis de remonter jusqu'au groupe Army of Lovers. Leur clip sont parfois provocants. J'ai espoir qu'un certain G.P. (aussi connu sous le nom de P. le Suédois) saura apprécier. Je vous propose un de leur plus grand hit : Crucify. Et pour faire connaissance avec Alexander Bard, regardez Army of Lovers - Army of Lovers et trouvez l'homme qui joue de la guitare-piano. Son regard m'a pétrifié à la première écoute

Je pense que ça résume mes découvertes suédoises de la semaine.

Pour ceux qui s'ennuient en lisant le blog, j'ai 2 petites photos (tirées d'internet) qui réussiront peut-être à vous faire sourire. Ce sont de simples panneaux... (de mauvais goût vous me direz ??)




ah et j'ai l'école à travers ça... semaine tranquille, pas besoin d'en parler...


ps - les Canadiens vont faire les séries je pense...

2 commentaires:

Anonyme a dit…

HEY!
Vive les nains hein! On le dira jamais assez. Était-il roux??

Wow les lectures sont l'fun. Pour tes souliers, la solution est de t'en acheter des BONS.
Jme sens prévilégiée d'avoir eu deux clin d'oeil dans tes deux dernières entrées de blog.
En échange, jte promets trois clin d'oeil à ton retour!
Pis mets-en, go les habs! Je suis allée les voir d'ailleurs mardi :)
claudine

Anonyme a dit…

Attention!