Je mets fin au blog, mais vous pouvez toujours m'écrire. Je vais consacrer mon temps d'écriture de voyage à écrire pour moi. (quel égoïste me direz-vous...) J'ai besoin d'essayer ça. Écrire pour moi, comment ça va altérer mes réflexions, mes phases d'introspection et tout le tralala... Je suis persuadé que pour la suite, j'aurai l'occasion de vivre différemment mes journées...
J'ai mis d'autres albums à jour sur Picasa. Si certaines photos vous titilles, écrivez sans hésiter et je répondrai à tous si ça peut en intéresser d'autres.
En souvenir du bon vieux temps, un petit post malgré tout ! Un peu de tout, des choses que je voulais écrire, mais qui n'ont jamais su saisir l'occasion de se faire écrire...
J'ai parcouru pleins de contrées. Partout, j'ai croisé des gens qui se sont fait une petite place dans ma mémoire. Je ne vais pas les énumérer un à un et une à une, mais ce sont ces gens qui ont donné une petite couleur à chacune de mes visites. Une Budapest teintée de l'accent français. Une Prague épicée par la sagesse de big shot de la Floride - je me dois de vous en parler.
Parenthèse !!!
(
Donc, je prends le train de Prague en direction de Munich. C'est mon premier train à vie (presque, le train péruvien ne compte pas disons). Sur toutes les cabines, c'est écrit : «Réservé», mais c'est PAS réservé. J'allais me caser à quelque part, mais à ce moment, un homme d'environ 60 ans -- pré-retraité me dit-il (il m'expliquera plus tard qu'il souhaite être en pré-retraite jusqu'à sa mort. Il est passionné par ce qu'il fait voyez-vous)
Avec ce sourire malicieux qui lui est propre et son accent américain, quelque chose me pousse à m'assoir dans sa cabine. Nous ne parlons pas vraiment pendant le parcours, il observe aux alentours et je fais pareil. Arrivés à destination, nous devons prendre une navette pour atteindre le centre-ville. Les travaux sur les chemins de fer forcent ce trajet supplémentaire : combien instructif dans mon cas !
On cherche ensemble pour trouver un bus qui se rend bien où l'on veut aller. La première chose qui me frappe suite à cette rencontre, c'est qu'il n'y a pas d'âge pour tisser des liens avec quelqu'un. Cet homme-là, je l'aurais pris comme grand oncle supplémentaire. Il ne remplacera jamais un grand-papa, un vrai de vrai, et toutes les aventures qui immortalisées dans mes souvenirs, mais il avait un magnétisme, une sagesse à la Atticus Finch. C'est un grand réconfort de se trouver auprès de cet ex-riche-travailleur-d'une-grosse-corporation-basée-à-Manhattan (considérons aussi les 10 jours de voyage en solo derrière la cravate), mais pas pour ce qu'il a fait jusqu'à 53 ans, mais pour la suite.
Ainsi, à 53 ans, il devient conseiller en carrière ou quelque chose du genre. Il aide les gens à faire fructifier ce qu'ils sont et à obtenir des meilleures conditions de vie et d'emploi, à cheminer dans une perspective assez large qui mène inexorablement à plus de bonheur je pense. Je décris pas trop la situation, alors ne pensez pas que cet homme apprend à d'autres personnes à lécher des postérieurs et à falsifier des CV et à manipuler habillement des entrevues afin de grimper des échelons dans un monde corporatiste . En 30 minutes, il m'a expliqué l'équivalent de beaucoup de théorie... Si je vous en reparle après tout ce temps, c'est que c'était une rencontre tout à fait fascinante.
)
Fin de la parenthèse et suite des récits
Un peu partout, les Allemands. Peut-être ceux qui ont été le plus près de mon monde (je ne vis pas dans l'univers espagnol pour le moment, ça ne fait aucun doute !). Même, j'ai partagé un sublime BBQ avec mes compatriotes allemands du voyage en Russie de retour dans The City (Linköping).
Et Daniel et Élisabeth en Suisse !
Et Charles et Amalia ici-même !
D'ailleurs, j'ai eu des moments forts avec Charles récemment. Il m'a fait visité la "banlieue" de Linköping si on veut. Je suis monté dans une Volvo 77 rouge avec le volant à droite (modifiée pour le facteur). C'est spécial ! Le point culminant de notre balade n'est ni plus ni moins qu'un viaduc à bateau. Explications : La Suède est parcourue d'ouest en est d'un long canal qui permet aux bateaux de plaisance (entre autres) de parcourir le pays. Évidemment, il arrive que des routes soient sur le chemin. À la base, j'ai pensé : «ce serait ben plus simple de faire passer la route PAR-DESSUS l'eau» Maintenant que j'y repense, ça peut être HAUT un bateau. En tout cas, ça reste une belle démonstration d'ingénierie ! Pour la totomobile, c'est un viaduc comme un autre, mais pour un Québécois, c'est particulier parce que c'est pas un tunnel, c'est un viaduc !
Enfin, ma première Kravall (possiblement dernière aussi) - EN TOGE !!! Les Kravalls, c'est des partys organisés par le monde de l'université à toutes les 2-3 semaines. Il y a toujours des petites thématiques, mais l'essence même des Kravalls, c'est de faire découvrir aux étudiants étrangers que peu importe à quel point les Suédois sont straight le jour, ils ne sont pas différents de n'importe qui d'autre quand ils l'échappent (et ils peuvent l'échapper...). Quelques photos pour vous donner une idée de notre TogaFest :
Je vous ai dit que j'étais un sexy boy ?
... mais Charles est sans aucun doute le plus beau dieu grec de Linköping
Un des moments forts : sauter dans cet impressionnant [et un peu dangereux] château gonflable.
Et je termine avec des notes diverses...
Conversation avec un Français à Prague
(...)
- Fran : ensuite tu marches près de l'île ou de la presqu'île, je sais pas trop
- Alex : hmmm, il me semble que cest une île
- Fran : ben en tout cas, c'est presque une île.
(...)
Voici les notes manuscrites (tapées) que j'ai prises pendant le séjour en Russie. Ça vous donne une idée à quelle vitesse j'écrivais à la main - et à quelle vitesse j'ai recopié ! Quand j'écris pour moi uniquement, c'est ce que ça donne. C'est fou ce que ça change d'écrire pour d'autres !!!
Jour 1 et 2 de Russie
arrivée au ferry à Stockholm ! après une promenade avec Giacomo à Stockholm, on se lance vers le maudit gros bateau. casino, show, disco, restos, etc... je suis avec 1 italien et 2 allemands. Florian et Ilka. ça faisait longtemps que j'avais pas déconné comme ça ! dans le bateau, j'ai eu un feeling intéressant. la nuit noire, au sommet du bateau, au milieu de l'eau. je me sentais au sommet de la dune de Huacachina, ds le désert, ds le vide, ds l'immensité. j'ai bien dormi ds le bateau ! courte nuit par contre... on se lance dans la bus pour longtemps. jour 2 : bcp de bus. je mange mal, je pense que je vais corriger ça demain... stop déjeuner : les espagnols sont excités ! passage aux frontières finlandaises. sans problème. interdit les photos aux lignes russes. sinon : problèmes ! ils checkent nos passeports ds bus. on se rend ensuite dans un building pour check complet. puis ils vont dans bus pour check final des visas. on est en Russie !!! freak... gros traffic à st-petersbourg. beaucoup moins de propreté... ce sont des gens authentiques, moins putes, mais prêts à t'arnaquer s'ils le peuvent. au début, on passe 30 minutes dans des quartiers de maisons hantées ! 2 étages, cours tout croche, bécosse ?. ds cours, bois en ruine, toiture inégale. un peu sinistre, puis la vile. l'hotel est trop chic. je verrai la ville demain et les églises... stop sur le bord à l'entrée de Russie pour banque et changer euros. notre chauffeur dépacte le char du gars de cigarettes, boissons, etc... pendant ce temps, ils nous changeait des Euros à profusion. liasse de $$$ folle !!!
suite :
voyage de bus abominable. ds nuit vers moscou. les espagnols sont déchainés. il y a des films toute la nuit. dodo mauvais. mais jai une bonne constitution (du moins je pense, mais les espagnols me font douter...). c'est un voyage qui me réjouit. je suis très satisfait. dans moscou - oh jallais oublier le jour 3 ! grosse journée à st-petersbourg. hermitage, winter palace, alexander column, grosses rues, savior on the spilled blood, kazan cathedrale, marche ds peter and paul fortress. jusqu'à l'aurore (bateau). jaurais du y aller, pas grave.... architecte italien domine le monde !
et moscou ! apres sightseeing tour sans ambuche, on se lance. GUM, red square, st-basil, arbat street, université, musée dhisoire, changement de la garde, feeling juste trop fou ! je suis là je me dis. jai vu ça : je peux mourir ! c'est le sentiment 'être là vous jette à tetre. c'est malade. on visite surtour de l'extérieu, mais la température est idéale. petre un peu chaud. ceest pour souper quon a des problèmes. on marche une éternité pour sortir du centreville sans fin. serveuse troooop fine. pas bcp danglais...avec nos 2 allemands, on arrive à manger qqch !on donne du tip, ce qui surprend beacoup la serveuse !on voit des gars saouls !. jai vu danser le tectonic pendant la 1ere journée. metro m'a rendu nerveux un peu.. mais c'est OK au bout du cmpte...mon souper réagis dans mon ventre. je quitte sans aller visiter de station de métro supplémentaires...
fin de mes petites notes... ne vous en faites pas si c'est un peu incohérent comme écriture : je me comprends dans tout ça !
Et s'il y a bien une chose que je vous ne vous dirai jamais assez, c'est qu'à Vienne, Mozart est le KING ! Les gens habillés en Mozart vendent des billets de concert. Mozart a un magasin de chocolat -- WATCH OUT : MOZART VEND DE SES CHOCOLATS À MOSCOU AUSSI ! -- Mozart a une boutique de souvenirs a presque tous les coins de rue du centre-ville. Aaaaah, Mozart, quelle homme ! J'en ai encore des frissons...
Pour finir, sachez que je n'ai pas fini de m'émerveiller. Personne ne peut affirmer connaître la Suède s'il ne l'a vu que l'hiver. Ici, tout est de soleil. La vie suédoise mes amis, elle se vit l'été. Le monde entier est dehors. Il n'y a pas de piscine publique : les lacs suffisent, mais ce qu'il y a de particulièrement émouvant (je suis un sensible), c'est les BBQ publiques. À une minute de mon logement se trouvent 2 petits joyaux, 2 usines à bonheur qui fonctionnent à plein régime depuis près d'une semaine. Mais je sens que je vais aussi profiter pleinement du modèle maison qui se trouve dans mon corridor, en sureté dans une armoire où seules les grandes personnes ont accès.
Enfin, vous vous rappelez de la première photos que j'ai mise sur le blog ? Moi en pleine folie de Guitar Hero...
Je vous laisse maintenant, encore une fois avec une authentique photo de sexe-symbole.
(grottes de Budapest)
Je suis croche, mais sexy !
Ciao !
Péripéties européennes
samedi 26 avril 2008
jeudi 17 avril 2008
Alexandre au pays des Soviets
Quelqu'un a dit un jour : «en avril, ne te découvre pas d'un fil». Maintenant je sais que c'est une phrase russe et que c'est par hasard que la traduction française rime. Ce n'est pas vrai pour toute la Russie par contre : Moscou, c'était assez chaud pour un mois d'avril. Mais St-Petersbourg !!! Frisquet...
Ce sera une grosse publication, car je sais que certains sont curieux d'entendre mes récits concernant ma semaine russe.
Quand je pense à tout ce qui m'arrive, je me trouve chanceux. Mon parcours en Russie me donne l'envie d'écrire des histoires. Je pense que ça aurait pu faire une bonne BD quelque chose comme : «Tintin au pays des Soviets» ;) ! Quand j'arrive à me voir de l'extérieur, je me dis que je ferais un bon héros de comédie française (du genre Dîner de cons !) Tout ce que tu peux penser quand t'es en sol russe, c'est fou. D'ailleurs, moi et ma petite naïveté mignonne, on vous dit ceci : vous pouvez nous raconter n'importe qu'elle histoire que vous voulez sur les Russes, pis merde nous allons vous croire !!! Quand tu passes les douanes, tu entres dans un autre monde...
Comment commencer à vous parler de la Russie ?
sur la vodka ?
sur les filles russes ?
sur l'art de traverser la rue en Russie - oui c'est un art
sur l'histoire russe (un sympathique sujet amené digne d'un texte de secondaire 3 respectant les critères du ministère de l'éducation)
sur l'amour
je choisis de vous parler d'amour !
En Russie, les gens aiment porter des uniformes, ça ne fait aucun doute ! En Russie, un peu comme à la maternelle et à l'école primaire, il y a beaucoup de camarades ! En Russie, donc, il y a une quantité astronomique de camarades en uniforme partout partout partout. Conclusion : beaucoup d'amour en perspective ! Quoi qu'il en soit, considérant notre passage aux douanes pour rentrer au pays ainsi que différents commentaires de notre guide, j'étais quelque peu intimidé à l'idée de voir un Russe avec un casss de pwell ou bedon ou Russe avec une capine russe à chaque coin de rue - j'exagère à peine. C'est pourquoi certaines de mes innombrables photos ont été prises à la va-vite ! (on s'est fait dire que certaines choses ne se prennent pas en photos : les douanes, les stations de métro, les ponts ( mais c'est de la bullshit pour les ponts par contre, on peut sans problème) )
Exemple !!!
J'ai vu des tonnes de Lada à St-Petersbourg. C'est l'équivalent de l'Écho ou de la Tercel ou de l'Accord québécoises. J'ai donc voulu prendre une photo ! J'avais donc un Russe (parce que tout le monde est Russe ici - il n'y a pas surabondance de touristes on s'entend) à 3 mètres qui devait se demander ce que je faisais. Suis-je un espion qui photographie un plaque d'immatriculation ? Hmmm, most likely. Ou un simple touriste étonné de voir tant de Ladas ? Plutôt invraisemblable... Dans tous les cas, le petit Russe s'en foutait éperdument ça va de soi.
je ne vous raconte pas d'histoires pour le moment (d'ailleurs je ne sais pas quand j'aurai le temps si jamais j'ai le temps un jour : ça va aller vite pour un mois et demi...) mais voici quelques photos
Tout d'abord, voici une photo d'Helsinki. On est passé par là en vitesse, mais j'ai quand même pu prendre quelques photos. Celle-ci n'a rien de spécial, mais c'est difficile de trouver quelque chose de spécial à une ville que l'on visite en si peu de temps à mon avis. C'était bien : après une semaine russe, on se sent instantanément à l'aise dans cette ville. C'est un retour en pays scandinave : chacun fait sa petite affaire dans le calme, il y a 10... hmmm 100 fois moins de traffic qu'en Russie, les blondes aux yeux bleus, etc... Bref, un endroit où il fait bon vivre, mais qui ne dresse pas le poils de ceux qui recherchent les émotions fortes.
Ce n'est pas le bateau que j'ai pris, mais c'est équivalent : machine à sous, restaurants, bars, disco, etc. On a passé 2 nuits dans ça : j'étais fou comme un balai la première fois, beaucoup plus calme au retour... peut-être avais-je une semaine de fou dans le corps justement, qui sait...
Ici, l'alphabet est toujours difficile à comprendre. Sauf pour de rares exceptions (panneau de droite - tout est écrit en Russe)
Les logos aident à comprendre de quoi il s'agit : Pizza Hut, Subway, McDonald, etc... mais les trucs les plus internationaux sont bilingues.
Palace Square --> St-Petersbourg. En pleine pratique d'une cérémonie. Pleins de camarades !!! On voit à gauche le Palais d'hiver qui fait maintenant partie du musée de l'Hermitage constituant l'équivalent russe du Louvres. La Alexander Column se dresse fièrement au milieu de cette grande place. C'est difficile de trouver un lieu plus historique à St-Petersbourg :
- Dimanche Rouge (1905) Wikipedia dit :
Le Dimanche Rouge du 22 janvier 1905 à Saint-Pétersbourg en Russie correspond la répression sanglante d'une manifestion populaire sur la place du Palais d'Hiver par l'armée du Tsar Nicolas II qui tira sur la foule. C'est l'un des événements-clés contribuant au déclenchement de la Révolution russe de 1905 anticipant celle de 1917.
Aussi :
- La révolution de février 1917 a également lieu pour l’essentiel à Saint-Pétersbourg. Le signal de départ de la Révolution d’Octobre, la même année, est un coup de canon tiré par le croiseur Aurore ancré dans le port de Pétrograd.
L'Aurore est maintenant un des musée de la ville
Au départ, j'ai pensé que c'était l'Aurore. Finalement, il s'agit d'un restaurant et d'un gym huppé.
Le 2ème bateau que j'ai vu par la suite. J'ai aucune idée de ce qui se passe là-dedans, mais ce n'est pas l'Aurore !
Finalement, celui-ci a une gueule de navire de guerre : c'est lui !
St-Petersbourg est aussi appelée la Venise du Nord. Il y a des centaines de ponts à travers la ville. J'ai bien capturé le reflets des bâtiments dans le canal sur cette photo n'est-ce pas ?
Une partie de la principale université de Moscou. Je ne sais pas trop pour vous, mais ce building pourrait bien se fondre dans un décor d'empire totalitaire...
J'avais l'impression de l'avoir déjà vu à quelque part... Mais oui ! Dans le petit guide de Moscou de notre hôtel ! Il y a quelque chose qui me dit que cet amuseur publique gagne parfaitement bien sa vie. Les foules qu'il attire... Tout ça avec 2 manches et un effet d'écho !
(désolé si la photo est croche)
Cathédrale St-Basil (orthodoxe). Mes amis, c'est le genre de chose qui donnent le goût de jouer à Tetris ! MA-LA-DE !!! . Je suis un milieu du Red Square de Moscou : c'est tout simplement incroyable.
Je me tourne de 180 degrés. Un des mur du Kremlin à ma gauche. Le bâtiment rouge est maintenant est un musée d'histoire (il paraît que c'est long parcourir l'histoire russe !)
... et à ma droite : nul autre que le GUM, un centre d'achat pour les gens qui ont des sous !
Enfin, je n'ai pas pu résisté à la tentation et je me suis ramené quelques souvenirs. Entre autres, ce sublime casss de pwell ! Environ 10$ CAN : ça vaut le coup pour le nombre de fois que je vais le porter à l'hiver prochain !
Petit flashback.
J'ai commencé le post comme ceci :
Comment commencer à vous parler de la Russie ?
sur la vodka ?
sur les filles russes ?
sur l'art de traverser la rue en Russie - oui c'est un art
sur l'histoire russe (un sympathique sujet amené digne d'un texte de secondaire 3 respectant les critères du ministère de l'éducation)
sur l'amour
J'ai des détails à donner concernant les premiers points.
Je peux maintenant souligner que je n'ai rien vu d'autre des filles russes à taille fine. C'est difficile à croire, mais j'ai porté attention et le seul gros ventre que j'ai vu était touristique.
Si vous passez en Russie, le duty-free shop que vous visitez en quittant le pays propose des aubaines. Profitez-en !
Recommandation de notre guide pour traverser les rues : regardez bien des 2 côtés et quand la voie est libre : COURREZ !!! Il n'a jamais si bien dit : les lumières de piétons sont pour les piétons et les autos ne les considèrent pas toujours...
Ce sera une grosse publication, car je sais que certains sont curieux d'entendre mes récits concernant ma semaine russe.
Quand je pense à tout ce qui m'arrive, je me trouve chanceux. Mon parcours en Russie me donne l'envie d'écrire des histoires. Je pense que ça aurait pu faire une bonne BD quelque chose comme : «Tintin au pays des Soviets» ;) ! Quand j'arrive à me voir de l'extérieur, je me dis que je ferais un bon héros de comédie française (du genre Dîner de cons !) Tout ce que tu peux penser quand t'es en sol russe, c'est fou. D'ailleurs, moi et ma petite naïveté mignonne, on vous dit ceci : vous pouvez nous raconter n'importe qu'elle histoire que vous voulez sur les Russes, pis merde nous allons vous croire !!! Quand tu passes les douanes, tu entres dans un autre monde...
Comment commencer à vous parler de la Russie ?
sur la vodka ?
sur les filles russes ?
sur l'art de traverser la rue en Russie - oui c'est un art
sur l'histoire russe (un sympathique sujet amené digne d'un texte de secondaire 3 respectant les critères du ministère de l'éducation)
sur l'amour
je choisis de vous parler d'amour !
En Russie, les gens aiment porter des uniformes, ça ne fait aucun doute ! En Russie, un peu comme à la maternelle et à l'école primaire, il y a beaucoup de camarades ! En Russie, donc, il y a une quantité astronomique de camarades en uniforme partout partout partout. Conclusion : beaucoup d'amour en perspective ! Quoi qu'il en soit, considérant notre passage aux douanes pour rentrer au pays ainsi que différents commentaires de notre guide, j'étais quelque peu intimidé à l'idée de voir un Russe avec un casss de pwell ou bedon ou Russe avec une capine russe à chaque coin de rue - j'exagère à peine. C'est pourquoi certaines de mes innombrables photos ont été prises à la va-vite ! (on s'est fait dire que certaines choses ne se prennent pas en photos : les douanes, les stations de métro, les ponts ( mais c'est de la bullshit pour les ponts par contre, on peut sans problème) )
Exemple !!!
J'ai vu des tonnes de Lada à St-Petersbourg. C'est l'équivalent de l'Écho ou de la Tercel ou de l'Accord québécoises. J'ai donc voulu prendre une photo ! J'avais donc un Russe (parce que tout le monde est Russe ici - il n'y a pas surabondance de touristes on s'entend) à 3 mètres qui devait se demander ce que je faisais. Suis-je un espion qui photographie un plaque d'immatriculation ? Hmmm, most likely. Ou un simple touriste étonné de voir tant de Ladas ? Plutôt invraisemblable... Dans tous les cas, le petit Russe s'en foutait éperdument ça va de soi.
je ne vous raconte pas d'histoires pour le moment (d'ailleurs je ne sais pas quand j'aurai le temps si jamais j'ai le temps un jour : ça va aller vite pour un mois et demi...) mais voici quelques photos
Tout d'abord, voici une photo d'Helsinki. On est passé par là en vitesse, mais j'ai quand même pu prendre quelques photos. Celle-ci n'a rien de spécial, mais c'est difficile de trouver quelque chose de spécial à une ville que l'on visite en si peu de temps à mon avis. C'était bien : après une semaine russe, on se sent instantanément à l'aise dans cette ville. C'est un retour en pays scandinave : chacun fait sa petite affaire dans le calme, il y a 10... hmmm 100 fois moins de traffic qu'en Russie, les blondes aux yeux bleus, etc... Bref, un endroit où il fait bon vivre, mais qui ne dresse pas le poils de ceux qui recherchent les émotions fortes.
Ce n'est pas le bateau que j'ai pris, mais c'est équivalent : machine à sous, restaurants, bars, disco, etc. On a passé 2 nuits dans ça : j'étais fou comme un balai la première fois, beaucoup plus calme au retour... peut-être avais-je une semaine de fou dans le corps justement, qui sait...
Ici, l'alphabet est toujours difficile à comprendre. Sauf pour de rares exceptions (panneau de droite - tout est écrit en Russe)
Les logos aident à comprendre de quoi il s'agit : Pizza Hut, Subway, McDonald, etc... mais les trucs les plus internationaux sont bilingues.
Palace Square --> St-Petersbourg. En pleine pratique d'une cérémonie. Pleins de camarades !!! On voit à gauche le Palais d'hiver qui fait maintenant partie du musée de l'Hermitage constituant l'équivalent russe du Louvres. La Alexander Column se dresse fièrement au milieu de cette grande place. C'est difficile de trouver un lieu plus historique à St-Petersbourg :
- Dimanche Rouge (1905) Wikipedia dit :
Le Dimanche Rouge du 22 janvier 1905 à Saint-Pétersbourg en Russie correspond la répression sanglante d'une manifestion populaire sur la place du Palais d'Hiver par l'armée du Tsar Nicolas II qui tira sur la foule. C'est l'un des événements-clés contribuant au déclenchement de la Révolution russe de 1905 anticipant celle de 1917.
Aussi :
- La révolution de février 1917 a également lieu pour l’essentiel à Saint-Pétersbourg. Le signal de départ de la Révolution d’Octobre, la même année, est un coup de canon tiré par le croiseur Aurore ancré dans le port de Pétrograd.
L'Aurore est maintenant un des musée de la ville
Au départ, j'ai pensé que c'était l'Aurore. Finalement, il s'agit d'un restaurant et d'un gym huppé.
Le 2ème bateau que j'ai vu par la suite. J'ai aucune idée de ce qui se passe là-dedans, mais ce n'est pas l'Aurore !
Finalement, celui-ci a une gueule de navire de guerre : c'est lui !
St-Petersbourg est aussi appelée la Venise du Nord. Il y a des centaines de ponts à travers la ville. J'ai bien capturé le reflets des bâtiments dans le canal sur cette photo n'est-ce pas ?
Une partie de la principale université de Moscou. Je ne sais pas trop pour vous, mais ce building pourrait bien se fondre dans un décor d'empire totalitaire...
J'avais l'impression de l'avoir déjà vu à quelque part... Mais oui ! Dans le petit guide de Moscou de notre hôtel ! Il y a quelque chose qui me dit que cet amuseur publique gagne parfaitement bien sa vie. Les foules qu'il attire... Tout ça avec 2 manches et un effet d'écho !
(désolé si la photo est croche)
Cathédrale St-Basil (orthodoxe). Mes amis, c'est le genre de chose qui donnent le goût de jouer à Tetris ! MA-LA-DE !!! . Je suis un milieu du Red Square de Moscou : c'est tout simplement incroyable.
Je me tourne de 180 degrés. Un des mur du Kremlin à ma gauche. Le bâtiment rouge est maintenant est un musée d'histoire (il paraît que c'est long parcourir l'histoire russe !)
... et à ma droite : nul autre que le GUM, un centre d'achat pour les gens qui ont des sous !
Enfin, je n'ai pas pu résisté à la tentation et je me suis ramené quelques souvenirs. Entre autres, ce sublime casss de pwell ! Environ 10$ CAN : ça vaut le coup pour le nombre de fois que je vais le porter à l'hiver prochain !
Petit flashback.
J'ai commencé le post comme ceci :
Comment commencer à vous parler de la Russie ?
sur la vodka ?
sur les filles russes ?
sur l'art de traverser la rue en Russie - oui c'est un art
sur l'histoire russe (un sympathique sujet amené digne d'un texte de secondaire 3 respectant les critères du ministère de l'éducation)
sur l'amour
J'ai des détails à donner concernant les premiers points.
Je peux maintenant souligner que je n'ai rien vu d'autre des filles russes à taille fine. C'est difficile à croire, mais j'ai porté attention et le seul gros ventre que j'ai vu était touristique.
Si vous passez en Russie, le duty-free shop que vous visitez en quittant le pays propose des aubaines. Profitez-en !
Recommandation de notre guide pour traverser les rues : regardez bien des 2 côtés et quand la voie est libre : COURREZ !!! Il n'a jamais si bien dit : les lumières de piétons sont pour les piétons et les autos ne les considèrent pas toujours...
mardi 8 avril 2008
super mix printannier
des bouts de voyage éparpillés, écrits à différents moments. lisez ce qui vous accroche !
l'armée suisse, c'est quelque chose !
C'est une armée défensive, ultra préventive. Il semblerait que chaque tunnel et chaque pont, en fait chaque entrée vers le pays soient minés et prêts à sauter. Ce qui veut dire qu'en cas d'attaque contre la Suisse, le pays est prêt à couper tous les chemins. Aussi, les abris nucléaires sont assez nombreux pour accueillir presque la totalité de la population. Tout ce qu'on ignore concernant le monde souterrain de la Suisse pourrait évidemment remplir plusieurs stades de football. Les Alpes sont des retraites infranchissables et prêtes à être défendue. C'est une forteresse complètement folle ce pays-là. Évidemment, ils sont neutres lors des conflits. Ils investissent donc énormément pour que personne ne soit intéressé à attaquer le pays. Et ça marche ! Aspect intéressant également : chaque Suisse possède son propre fusil d'assaut à la maison. Dès 20 ans, il le reçoit. Tous sont à l'aise avec cette façon de procéder (probablement pas tous, mais bon...). L'état fait confiance à sa population et c'est une confiance qui n'est généralement pas brisée - très très rares exceptions. Le suivi est quand même serré et personne n'utilise son fusil sans raison: les boîtes de munitions sont suivies de près. Très intéressant de lire sur l'armée suisse si vous avez un peu de temps.
J'ai lu le journal de Lausanne. Je suis content pour une fois de prendre le temps d'étudier le pays un peu, de lire et de m'approprier davantage, plus que voir les villes, mais les sentir un peu plus en profondeur. Je sais que les caissières hongroises sont bêtes ! Mais en Suisse, j'ai pu sentir et vivre un peu plus ce que c'est la vie ici.
Le son du métro hongrois mes amis : oh la la ! Mettez-vous dans la peau d'un jeune bambin jouant au Nintendo. Attention, on ne parle pas de Wii ou de GameCube, mais bien du NES. Ensuite, fermez les yeux et écoutez le son qui se dégage de votre télévision. La qualité sonore de l'époque et ses mélodies accrocheuses fait qu'il existe - je ne dis pas qu'ils dominent le monde - des gens qui écoutent de la musique de jeux Nintendo comme d'autres écoutent Céline Dion. J'arrive au point : à chaque station de métro visitées par le petit train, on entend un petit son rappelant curieusement ces sons un peu dépassés. Pas un timbre moderne accompagné d'une voix douce, mais bien le son victorieux que Victor entendait il y a 20 ans alors qu'il venait de compléter un niveau vraiment difficile de son jeu favori. Le son de la victoire et du bonheur ; c'est ça qu'on entend à chaque arrêt du métro de Budapest.
Aussi, je ne pense pas avoir parlé des bains thermaux jusqu'ici.
Pas trop certain de mon coup, je rentre. Je file 2800 Forinth à une dame. Ils m'en redonneront 400 si je reste moins de 2 heures dans les bains. Je me dis : «c'est quoi les chances que je passe plus de 2 heures tout seul dans des bains thermaux ???». Finalement, j'ai presque fait passé le cap des 2 heures ! Curieusement, malgré la quantité de gens qui s'y trouvent, je n'ai pas tant de misère à me faire une petite bulle. Je fais le tour de l'intérieur : multiples bains, saunas, bain tourbillon (genre de, il y a un courant qui fait le tour du bain. ça tire en saperlipopette !) Je regarde les plafonds, mais je regarde un peu la clientèle aussi. Je remarque principalement qu'il n'y a pas de discrimination à l'entrée ! J'ai vu un peu de tout disons... Enfin, je me pointe le bout du nez à l'extérieur (je n'ai pas apporté mon appareil photo dans les bains). C'est une immense "cours intérieur" ; statues, bains, ciel bleu, jets bien chauds et une immense "piscine à longueur" au milieu de tout ça. L'image clé dans cette aventure : les hommes aux cheveux grisonnants qui s'affrontent dans d'épiques duels d'échecs, bien installés dans les bains. Comme on dit : «life is good».
Je me rends compte que ça va me prendre jusqu'à l'année prochaine pour terminer de publier tous mes récits sur le blog. Au rythme que j'ai adopté, je devrais être bon pour parler de Vienne... un jour !
et je vous ai beaucoup parlé du plaisir que j'ai eu dans mes derniers jours de vacances. Pour que vous puissiez associer Daniel et Élisabeth à des visages :
Dans la journée de dimanche aux terrasses de Lavaux. Avouez que le décor est encore assez incroyable !
portez-vous bien !
l'armée suisse, c'est quelque chose !
C'est une armée défensive, ultra préventive. Il semblerait que chaque tunnel et chaque pont, en fait chaque entrée vers le pays soient minés et prêts à sauter. Ce qui veut dire qu'en cas d'attaque contre la Suisse, le pays est prêt à couper tous les chemins. Aussi, les abris nucléaires sont assez nombreux pour accueillir presque la totalité de la population. Tout ce qu'on ignore concernant le monde souterrain de la Suisse pourrait évidemment remplir plusieurs stades de football. Les Alpes sont des retraites infranchissables et prêtes à être défendue. C'est une forteresse complètement folle ce pays-là. Évidemment, ils sont neutres lors des conflits. Ils investissent donc énormément pour que personne ne soit intéressé à attaquer le pays. Et ça marche ! Aspect intéressant également : chaque Suisse possède son propre fusil d'assaut à la maison. Dès 20 ans, il le reçoit. Tous sont à l'aise avec cette façon de procéder (probablement pas tous, mais bon...). L'état fait confiance à sa population et c'est une confiance qui n'est généralement pas brisée - très très rares exceptions. Le suivi est quand même serré et personne n'utilise son fusil sans raison: les boîtes de munitions sont suivies de près. Très intéressant de lire sur l'armée suisse si vous avez un peu de temps.
J'ai lu le journal de Lausanne. Je suis content pour une fois de prendre le temps d'étudier le pays un peu, de lire et de m'approprier davantage, plus que voir les villes, mais les sentir un peu plus en profondeur. Je sais que les caissières hongroises sont bêtes ! Mais en Suisse, j'ai pu sentir et vivre un peu plus ce que c'est la vie ici.
Le son du métro hongrois mes amis : oh la la ! Mettez-vous dans la peau d'un jeune bambin jouant au Nintendo. Attention, on ne parle pas de Wii ou de GameCube, mais bien du NES. Ensuite, fermez les yeux et écoutez le son qui se dégage de votre télévision. La qualité sonore de l'époque et ses mélodies accrocheuses fait qu'il existe - je ne dis pas qu'ils dominent le monde - des gens qui écoutent de la musique de jeux Nintendo comme d'autres écoutent Céline Dion. J'arrive au point : à chaque station de métro visitées par le petit train, on entend un petit son rappelant curieusement ces sons un peu dépassés. Pas un timbre moderne accompagné d'une voix douce, mais bien le son victorieux que Victor entendait il y a 20 ans alors qu'il venait de compléter un niveau vraiment difficile de son jeu favori. Le son de la victoire et du bonheur ; c'est ça qu'on entend à chaque arrêt du métro de Budapest.
Aussi, je ne pense pas avoir parlé des bains thermaux jusqu'ici.
Pas trop certain de mon coup, je rentre. Je file 2800 Forinth à une dame. Ils m'en redonneront 400 si je reste moins de 2 heures dans les bains. Je me dis : «c'est quoi les chances que je passe plus de 2 heures tout seul dans des bains thermaux ???». Finalement, j'ai presque fait passé le cap des 2 heures ! Curieusement, malgré la quantité de gens qui s'y trouvent, je n'ai pas tant de misère à me faire une petite bulle. Je fais le tour de l'intérieur : multiples bains, saunas, bain tourbillon (genre de, il y a un courant qui fait le tour du bain. ça tire en saperlipopette !) Je regarde les plafonds, mais je regarde un peu la clientèle aussi. Je remarque principalement qu'il n'y a pas de discrimination à l'entrée ! J'ai vu un peu de tout disons... Enfin, je me pointe le bout du nez à l'extérieur (je n'ai pas apporté mon appareil photo dans les bains). C'est une immense "cours intérieur" ; statues, bains, ciel bleu, jets bien chauds et une immense "piscine à longueur" au milieu de tout ça. L'image clé dans cette aventure : les hommes aux cheveux grisonnants qui s'affrontent dans d'épiques duels d'échecs, bien installés dans les bains. Comme on dit : «life is good».
Je me rends compte que ça va me prendre jusqu'à l'année prochaine pour terminer de publier tous mes récits sur le blog. Au rythme que j'ai adopté, je devrais être bon pour parler de Vienne... un jour !
et je vous ai beaucoup parlé du plaisir que j'ai eu dans mes derniers jours de vacances. Pour que vous puissiez associer Daniel et Élisabeth à des visages :
Dans la journée de dimanche aux terrasses de Lavaux. Avouez que le décor est encore assez incroyable !
portez-vous bien !
vendredi 4 avril 2008
phases #2
Pas d'inquiétude, je vais publier des photos plus joyeuses, mais en temps et lieu. Je n'ai pas seulement été marqué par les choses moins drôles...
Me voilà (je prends la photo, je ne suis pas dessus) près de Munich, dans le camp de Dachau. Voici les toilettes dans une des "maisons". Je suis resté un bon moment sur le camp, mais je n'ai pas l'intention d'en visiter d'autres. Je comprends le principe comme on dit. Quand j'ai visité, c'était froid et venteux. C'était plus authentique je pense. Quand on visite l'été, tout a l'air plus gentil...
Je disais donc, après les toilettes : le four. Ici, on a un modèle très petit. Dachau, c'était un camp de "pratique" si on veut. C'est ici qu'ils ont développé des techniques plus efficaces mises à l'exécution dans d'autres camps. Je vous évite une photo des "douches". Imaginez des douches, sauf que vous n'en sortez pas vivants. Celles de Dachau n'ont jamais servi. On ne sait pas trop pourquoi. C'est pas une belle invention des fours à humains...
Voici maintenant 2 photos de Prague en rafale. Oui oui, je vais mieux présenter Prague, mais c'est la première chose qui m'a marquée dans cette ville. Que voyez-vous ? Des touristes ! Et à ces 2 endroits, il n'y avait pas de spectacle ni rien. Ce ne sont pas des photos truquées. Il s'agit de touristes tentants de se faire un chemin !
Sur une toilette viennoise : au 3ème symbole, on remarque qu'il est interdit de se piquer dans les toilettes publiques. Bon, c'est ce que je comprends, mais je peux toujours me tromper
À Vienne encore. Quand j'ai dit que c'était difficile émotivement, c'était pour ce genre d'affiches. Ce concert se donnait cette semaine (celui du haut). Vous êtes très peu à comprendre cette photo, mais sachez que Chick et Gary sont dans mon coeur !
Hot-dog européen. Celui-ci vient directement d'un marché de Pâques praguois. C'est massif !
À Lausanne : petit aperçu de ce qu'on aperçoit du balcon des mes hôtes. Il suffit de faire 3 pas et de se tourner la tête pour voir les montagnes, le lac et un aperçu de la ville. Leur appartement, au sommet de la ville, offre une vue merveilleuse sur les environs. Imaginez un BBQ dans ces conditions !
J'ai envoyé une sélection de photos de Budapest sur Picasa. J'ai préféré ne pas mettre 114 photos, incluant toutes celles qui sont mauvaises et celles qui ne veulent rien dire. Il y a des photos n'ont pas besoin d'explications et celles-là sont plus faciles à placer sur Picasa...
Une autre phase viendra éventuellement !
Me voilà (je prends la photo, je ne suis pas dessus) près de Munich, dans le camp de Dachau. Voici les toilettes dans une des "maisons". Je suis resté un bon moment sur le camp, mais je n'ai pas l'intention d'en visiter d'autres. Je comprends le principe comme on dit. Quand j'ai visité, c'était froid et venteux. C'était plus authentique je pense. Quand on visite l'été, tout a l'air plus gentil...
Je disais donc, après les toilettes : le four. Ici, on a un modèle très petit. Dachau, c'était un camp de "pratique" si on veut. C'est ici qu'ils ont développé des techniques plus efficaces mises à l'exécution dans d'autres camps. Je vous évite une photo des "douches". Imaginez des douches, sauf que vous n'en sortez pas vivants. Celles de Dachau n'ont jamais servi. On ne sait pas trop pourquoi. C'est pas une belle invention des fours à humains...
Voici maintenant 2 photos de Prague en rafale. Oui oui, je vais mieux présenter Prague, mais c'est la première chose qui m'a marquée dans cette ville. Que voyez-vous ? Des touristes ! Et à ces 2 endroits, il n'y avait pas de spectacle ni rien. Ce ne sont pas des photos truquées. Il s'agit de touristes tentants de se faire un chemin !
Sur une toilette viennoise : au 3ème symbole, on remarque qu'il est interdit de se piquer dans les toilettes publiques. Bon, c'est ce que je comprends, mais je peux toujours me tromper
À Vienne encore. Quand j'ai dit que c'était difficile émotivement, c'était pour ce genre d'affiches. Ce concert se donnait cette semaine (celui du haut). Vous êtes très peu à comprendre cette photo, mais sachez que Chick et Gary sont dans mon coeur !
Hot-dog européen. Celui-ci vient directement d'un marché de Pâques praguois. C'est massif !
À Lausanne : petit aperçu de ce qu'on aperçoit du balcon des mes hôtes. Il suffit de faire 3 pas et de se tourner la tête pour voir les montagnes, le lac et un aperçu de la ville. Leur appartement, au sommet de la ville, offre une vue merveilleuse sur les environs. Imaginez un BBQ dans ces conditions !
J'ai envoyé une sélection de photos de Budapest sur Picasa. J'ai préféré ne pas mettre 114 photos, incluant toutes celles qui sont mauvaises et celles qui ne veulent rien dire. Il y a des photos n'ont pas besoin d'explications et celles-là sont plus faciles à placer sur Picasa...
Une autre phase viendra éventuellement !
mercredi 2 avril 2008
photos phase #1
J'y vais un peu au hasard. À mon humble avis, c'est préférable d'y aller en plusieurs phases : voir 500 photos d'un coup, c'est pas évident. De toute façon, je n'en mettrai pas autant sur le blog...
Commençons par Munich !
Panneau dans les jardins anglais de Munich
Surfeurs juste devant le même panneau.
Une bonne partie de ma consommation d'alcool du dernier trimestre. Tout ça rentre dans un seul et très imposant buck d'un litre. Au pire, ça se prend bien à 2 mains...
Dans le bierhall à touristes. Il faut bien les amuser avec des stéréotypes ces ptits touristes !
J'aurai peut-être autre chose à montrer de Munich ; je n'ai pas l'impression que vous en savez plus sur la ville maintenant...
Je suis de retour au bercail. C'est drôle de rentrer en Suède et de se sentir à la maison...
En prime, l'école est recommencée... La vie est belle et il fait chaud en Suède - pas autant que dans les Alpes, mais on peut pas tout avoir !
hello !
Commençons par Munich !
Panneau dans les jardins anglais de Munich
Surfeurs juste devant le même panneau.
Une bonne partie de ma consommation d'alcool du dernier trimestre. Tout ça rentre dans un seul et très imposant buck d'un litre. Au pire, ça se prend bien à 2 mains...
Dans le bierhall à touristes. Il faut bien les amuser avec des stéréotypes ces ptits touristes !
J'aurai peut-être autre chose à montrer de Munich ; je n'ai pas l'impression que vous en savez plus sur la ville maintenant...
Je suis de retour au bercail. C'est drôle de rentrer en Suède et de se sentir à la maison...
En prime, l'école est recommencée... La vie est belle et il fait chaud en Suède - pas autant que dans les Alpes, mais on peut pas tout avoir !
hello !
lundi 31 mars 2008
chocolat, fromage et chaleur humaine
Je reviens un peu dans le temps, mais si peu... Après cette mystérieuse nuit à Zurich, je saute dans le premier bus qui me ramène au centre-ville. Mon guide couvre la "métropole" suisse assez rondement. Si j'exclus une gigantesque parade qui se déroule à un autre moment de l'année, j'ai 2 cathédrales à visiter. Après réflexion, elles sont bien banales... Je marche dans les rues et tout va bien. Je suis content d'être dehors, en Suisse, et de me faire caresser par une petite brise ravigotante.
J'embarque dans le train après peu de temps pour atteindre Bern. La capitale suisse est beaucoup plus attrayante à mon goût. Ce n'est que 3 jours plus tard que j'apprendrai que son centre-ville est un site du patrimoine mondial de l'Unesco. Pas évident de voir ça à l'oeil... Ici, je n'ai pas vraiment visité de bâtiments. Encore une fois, mon guide se limite à l'essentiel, donc moi aussi. J'ai une statue et une seconde horloge astronomique à voir. Agréable, mais c'est surtout l'ambiance générale de la ville qui est beaucoup plus agréable qu'à Zurich. J'ai passé un bon moment dans un parc, face à une petite colline et près d'une rivière charmante. Les décors, les maisons, le style, les gens, j'aime ce petit pays paisible. On m'expliquera à Lausanne que les Suisses sont très polis et non pas ouverts. Ici, systématiquement, les gens se sourient et s'envoient des bonjours à répétition. Avez-vous déjà essayé d'offrir des sourires gratuits ? En avez-vous déjà reçus ? C'est réconfortant. Le Québec ne nous en offre pas souvent la chance...
Ainsi, après une Bern agréable, je suis sur le point d'atteindre Lausanne. Je ne savais rien de Lausanne. J'ai été d'autant plus réjouit. Chaque minute de train me rapprochait des Alpes, de sommets enneigés tellement attirants. Finalement, depuis le train, au sortir d'un tunnel, le Lac Léman se découvre. Au pied des montagnes, il me jette un regard inspirant grâce aux reflets du soleil qu'il ne cesse de projeter où bon lui semble. Je souris - je n'ai pas fini de sourire. À la gare, je suis maintenant, pour la première fois depuis le 9 janvier, en sol francophone. Au kiosque d'information, une suissesse radieuse me remet une carte de la ville en m'indiquant comment atteindre l'avenue Vinet, où mes hôtes résident. Marquée d'un 'X', mon plan est une carte au trésor que je suis de près. La ville est construite en pente, une pente qui n'en finit pas de monter. C'est avec une dimension supplémentaire que les attraits de la cité se dessinent.
Je peux mal vous expliquer le plaisir que j'ai eu à me retrouver chez Daniel et Élisabeth. Accueillants, ils m'ont offert plus que ce que je pouvais espérer. Vous avez déjà vu une photo de notre journée de samedi. Ce jour-là, nous nous sommes aventurés dans les Alpes pour une délicieuse randonnée en raquettes. Certains d'entre vous le savent, il est impossible de faire vivre en photo le sentiment qu'on peut avoir à être là, sur place, entouré de montagnes. Y a-t-il meilleur endroit pour rêver, laisser aller son esprit vers n'importe quoi ? Mais alors que je sifflait une mélodie de Mario Bros 2, c'est en tentant de m'approprier chaque bout de terrain que je marchais à travers les sentiers. Qui sait quand sera ma prochaine aventure dans les Alpes... L'esprit tranquille, j'étais au paradis, sans aucun doute. À quand remonte la dernière fois où j'ai oublié absolument tous mes soucis pour ne faire qu'un avec une nature si merveilleuse ? C'est une expérience inoubliable que j'ai vécue ici, une expérience qui me vaudra bien des frissons à chaque fois que je me laisserai la revivre encore et encore...
Est-ce que je peux vous confier mes découvertes culinaires après un paragraphe comme le dernier ? De toute ma vie, je n'avais mangé autant de fromage - ni de chocolat. Gruyère et Emmenthal sont au menu. Chocolat noir, au lait, aux noisettes, de Pâques, truffe : tout y passe. Après une randonnée inoubliable, c'est l'heure d'une VRAIE raclette. Authentiquement suisse, la raclette que j'ai dégustée ici n'a rien à voir avec ce que nous avons à Québec. Patates, fromage à raclette, cornichons marinés, un peu de vin blanc... avec une tasse de thé, le tout passe bien, mais peut s'avérer lourd sans aucun doute !
Et dimanche ? Repos ? Évidemment, nous sommes repartis en balade moelleuse (c'est comme ça que c'est décrit dans le guide qu'ils ont consulté). Par une autre journée fabuleuse (environ 16 degrés : je suis beaucoup en manches courtes depuis mon arrivée à Lausanne !), nous avons marché à travers des vignes et de beaux petits villages, tout ça en marchant tout près du Lac Léman. Vous aurez deviné, les vignes ne sont pas très garnies à ce temps de l'année, mais pour contourner le relief de montagne, les vignes sont cultivées grâce à une imposante collection de terrasses. Parfois, il suffit d'une d'une rangée de vigne pour occuper un espace perdu autrement : chaque centimètre compte. La balade aura ainsi été mémorable elle aussi. Ainsi, après un déjeuner copieux (j'ai cuisiné des crêpes pommes, érable et fromage - un classique chez nous), nous avons donc exploré les terrasses de Laveaux.
Vous ai-je dit : la vie est douce !
et si vous avez la chance de rencontrer Daniel et Élisabeth, remerciez les encore une fois de ma part !
J'embarque dans le train après peu de temps pour atteindre Bern. La capitale suisse est beaucoup plus attrayante à mon goût. Ce n'est que 3 jours plus tard que j'apprendrai que son centre-ville est un site du patrimoine mondial de l'Unesco. Pas évident de voir ça à l'oeil... Ici, je n'ai pas vraiment visité de bâtiments. Encore une fois, mon guide se limite à l'essentiel, donc moi aussi. J'ai une statue et une seconde horloge astronomique à voir. Agréable, mais c'est surtout l'ambiance générale de la ville qui est beaucoup plus agréable qu'à Zurich. J'ai passé un bon moment dans un parc, face à une petite colline et près d'une rivière charmante. Les décors, les maisons, le style, les gens, j'aime ce petit pays paisible. On m'expliquera à Lausanne que les Suisses sont très polis et non pas ouverts. Ici, systématiquement, les gens se sourient et s'envoient des bonjours à répétition. Avez-vous déjà essayé d'offrir des sourires gratuits ? En avez-vous déjà reçus ? C'est réconfortant. Le Québec ne nous en offre pas souvent la chance...
Ainsi, après une Bern agréable, je suis sur le point d'atteindre Lausanne. Je ne savais rien de Lausanne. J'ai été d'autant plus réjouit. Chaque minute de train me rapprochait des Alpes, de sommets enneigés tellement attirants. Finalement, depuis le train, au sortir d'un tunnel, le Lac Léman se découvre. Au pied des montagnes, il me jette un regard inspirant grâce aux reflets du soleil qu'il ne cesse de projeter où bon lui semble. Je souris - je n'ai pas fini de sourire. À la gare, je suis maintenant, pour la première fois depuis le 9 janvier, en sol francophone. Au kiosque d'information, une suissesse radieuse me remet une carte de la ville en m'indiquant comment atteindre l'avenue Vinet, où mes hôtes résident. Marquée d'un 'X', mon plan est une carte au trésor que je suis de près. La ville est construite en pente, une pente qui n'en finit pas de monter. C'est avec une dimension supplémentaire que les attraits de la cité se dessinent.
Je peux mal vous expliquer le plaisir que j'ai eu à me retrouver chez Daniel et Élisabeth. Accueillants, ils m'ont offert plus que ce que je pouvais espérer. Vous avez déjà vu une photo de notre journée de samedi. Ce jour-là, nous nous sommes aventurés dans les Alpes pour une délicieuse randonnée en raquettes. Certains d'entre vous le savent, il est impossible de faire vivre en photo le sentiment qu'on peut avoir à être là, sur place, entouré de montagnes. Y a-t-il meilleur endroit pour rêver, laisser aller son esprit vers n'importe quoi ? Mais alors que je sifflait une mélodie de Mario Bros 2, c'est en tentant de m'approprier chaque bout de terrain que je marchais à travers les sentiers. Qui sait quand sera ma prochaine aventure dans les Alpes... L'esprit tranquille, j'étais au paradis, sans aucun doute. À quand remonte la dernière fois où j'ai oublié absolument tous mes soucis pour ne faire qu'un avec une nature si merveilleuse ? C'est une expérience inoubliable que j'ai vécue ici, une expérience qui me vaudra bien des frissons à chaque fois que je me laisserai la revivre encore et encore...
Est-ce que je peux vous confier mes découvertes culinaires après un paragraphe comme le dernier ? De toute ma vie, je n'avais mangé autant de fromage - ni de chocolat. Gruyère et Emmenthal sont au menu. Chocolat noir, au lait, aux noisettes, de Pâques, truffe : tout y passe. Après une randonnée inoubliable, c'est l'heure d'une VRAIE raclette. Authentiquement suisse, la raclette que j'ai dégustée ici n'a rien à voir avec ce que nous avons à Québec. Patates, fromage à raclette, cornichons marinés, un peu de vin blanc... avec une tasse de thé, le tout passe bien, mais peut s'avérer lourd sans aucun doute !
Et dimanche ? Repos ? Évidemment, nous sommes repartis en balade moelleuse (c'est comme ça que c'est décrit dans le guide qu'ils ont consulté). Par une autre journée fabuleuse (environ 16 degrés : je suis beaucoup en manches courtes depuis mon arrivée à Lausanne !), nous avons marché à travers des vignes et de beaux petits villages, tout ça en marchant tout près du Lac Léman. Vous aurez deviné, les vignes ne sont pas très garnies à ce temps de l'année, mais pour contourner le relief de montagne, les vignes sont cultivées grâce à une imposante collection de terrasses. Parfois, il suffit d'une d'une rangée de vigne pour occuper un espace perdu autrement : chaque centimètre compte. La balade aura ainsi été mémorable elle aussi. Ainsi, après un déjeuner copieux (j'ai cuisiné des crêpes pommes, érable et fromage - un classique chez nous), nous avons donc exploré les terrasses de Laveaux.
Vous ai-je dit : la vie est douce !
et si vous avez la chance de rencontrer Daniel et Élisabeth, remerciez les encore une fois de ma part !
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